FAQ

En raison de la législation en vigueur en Belgique. En effet, pour pouvoir certifier un produit comme « biologique » il faut que 99% des cultures environnantes (dans un rayon de 3 kilomètres) soient également biologiques. À l’heure actuelle, il y a très peu de territoires qui répondent à ces conditions. Néanmoins, nous cherchons toujours à placer nos ruches dans les emplacements les plus sains même si nous n’arborons pas pour autant ce label. Le but est de produire un miel local et de qualité pour lutter contre l’importation massive de miel étrangers. 

Non, pas encore. Mais nous participons activement au programme de sélection des reines et des faux bourdons, dont les ouvrières, qui ont la capacité de détecter les larves infestées par le varroa et à les éliminer de la ruche. Une bonne partie de notre cheptel est porteur de la résistance mais toutes les colonies ne répondent pas à ce critère. À ce stade, nous ne pouvons pas encore garantir la résistance.

Les abeilles ont la tendance naturelle à concentrer leur effort de butinage sur les parcelles de fleur les plus grandes. Par exemple, un champ de luzerne de plusieurs dizaines d’hectares est bien plus attrayant pour la colonie que quelques fleurs mellifères isolées. C’est pour cette raison que nous déplaçons nos colonies sur de grandes superficies fleuries.  Quand la floraison de la culture commence, nous amenons des colonies dont les hausses sont vides pour s’en nourrir. Dès que la culture a fini de fleurir, nous les retirons les ruches. Bien sûr, il y a toujours quelques fleurs adventices qui sont butinées mais en quantité dérisoire. 

Le miel cristallise plus ou moins lentement en fonction de deux facteurs: son pourcentage de fructose et la température à laquelle il est stocké. 

Pour obtenir un miel qui reste liquide, il faut un maximum de fructose et cela dépendra de la végétation disponible pour l’abeille. En Belgique, seul le robinier faux-acacia fournit suffisamment de fructose pour obtenir un miel liquide…. mais les grands peuplements de robinier faux-acacia sont rares. 

Il y a plein de situations différentes, ce qui rend la question complexe!

Nous conseillons la technique suivante: la supersédure. Qu’est-ce que c’est ? Dans la ruche il y a la vieille reine et une jeune reine plus jeune qui cohabitent sans qu’il y ait eu d’essaimage.

Dès lors nous recommandons une méthode simple et très classique, l’orphelinage des 9 jours.

Jour 0: vous retirez la vieille reine

Jour 7: vous détruisez les cellules royales operculées (s’il n’y a pas de cellule royale, il y a probablement une reine vierge dans la colonie, dans ce cas, la trouver et la retirer)

Jour 9: vous secouez-brossez tous les cadres où il y a eu du couvain pour vous assurer qu’il ne reste aucune cellule royale et les détruisez. Dans la foulée, vous pouvez introduire la cagette entre deux cadres de couvain en la suspendue par un cure dent (ou tout ce que vous trouvez qui y ressemble).

Ne pas oublier d’enlever le petit plastique pour que la reine puisse sortir de la cagette, sinon vous la condamnez. Nous vous conseillons de faire un trou avec un cure dent dans le candi qui sert de bouchon pour que la reine puisse sortir dans les 24h.  

Jour 16: vérifiez que la reine a bien recommencé à pondre et que la ponte est de bonne qualité.